Chez le chat haret (chat domestique retourné à la vie sauvage)…

Chez le chaton, le jeu peut aussi avoir valeur d’apprentissage. Avec sa fratrie et sous l’œil de sa mère, il va apprendre et développer une palette comportementale pour ses futures activités de chasse et de prédation. Par les interactions dans le jeu, le chaton va également apprendre les codes sociaux intraspécifiques (propres à son espèce) : autocontrôles, postures offensive et défensive, etc.

Chez le chat domestique : jeu et « fausse » prédation…

Le chat domestique continue bien souvent à jouer à l’âge adulte, alors même que le jeu n’a plus fonction d’assurer sa survie par des apprentissages fondamentaux. D’autres orientations investissent alors les séquences de jeux : renforcement des liens sociaux avec l’humain et avec les congénères (jeux sociaux), stimulation physique et cognitive et expression pérenne du comportement inné de prédation (jeux individuels).

Nourri à satiété par son propriétaire, le chat conserve le besoin d’exprimer ses dons et ses facultés de chasseur. Un manque de stimulation, surtout en appartement et en milieu clos, peut conduire à une frustration du petit prédateur et ainsi à des comportements indésirables pour le propriétaire de l’animal. Cette situation est par exemple illustrée par le cas où le chat semble prendre pour une belle proie les chevilles de son maître tout juste rentré d’une journée de travail…

 

La nécessité d’une bonne gestion de l’activité du chat…

Peu stimulé, frustré dans l’expression de son comportement naturel de prédation, le chat, surtout s’il n’a pas accès à l’extérieur, peut manifester des troubles comportementaux : conduites agressives envers l’homme et ses congénères, stress, anxiété, troubles alimentaires, etc. Afin d’assurer et de respecter les besoins éthologiques du chat en matière de prédation et d’activité, il est nécessaire :

  • D’enrichir son environnement (postes d’observation en hauteur, arbres à chats, jeux mobiles variés, etc..).
  • D’interagir avec lui par des séquences de jeux courtes mais fréquentes.
  • De varier les propositions de jouets et d’activité. Le chat se lasse vite !
  • D’envisager, si possible, un accès à l’extérieur (terrasses et balcons sécurisés, jardin clos, etc.).

L’apparition de comportements indésirables liés, entre autres, à une mauvaise gestion de l’activité du chat, requiert l’aide d’un comportementaliste qui vous aidera à proposer un contexte plus adapté aux besoins de votre petit félin.